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Pour le sens commun, le consommateur est une notion large :
Cette acception n'est pas la seule :
Sommaire |
Le consommateur est l'agent économique (personne physique ou personne morale) qui choisit, utilise et consomme un bien ou un service et procède de ce fait à leur destruction partielle ou totale.
Cette consommation est dite :
Dans la théorie microéconomique standard, la place centrale de la « théorie des choix du consommateur » illustre assez le principe selon lequel, en économie de marché, le consommateur :
Les spécialistes du marketing refusent la confusion entre les notions de consommateur, client, utilisateur, usager, etc. Pour eux, ces notions renvoient à des rôles qui peuvent être tenus par des personnes différentes. Et doivent donc être éventuellement analysés et pris en compte de manière distincte. Tant il est vrai, par exemple que les motivations ou les besoins ressentis par l'acheteur ne sont pas forcément les mêmes que ceux de l'utilisateur final. En effet on peut citer l'exemple :
On remarque précisément dans ce domaine des stratégies de différenciation des entreprises visant soit le client soit le consommateur.
Toute personne physique est un consommateur en puissance. Son statut de consommateur peut varier :
Le consommateur, tel que défini et protégé par le droit de la consommation, est une personne physique qui se voit proposer ou accepte une offre de contrat portant sur un bien ou un service à des fins non professionnelles.
D'une manière générale, c'est dire que les personnes morales sont exclues du champ d'application du droit européen de la consommation .
Mais certaines dispositions nationales étendent la protection du consommateur à ces personnes morales, lorsqu'elles agissent sans rapport direct avec leur activité professionnelle. C'est le cas des textes du code de la consommation français sur le démarchage à domicile, et de celui sur les clauses abusives.
Les études sur le comportement des consommateurs ont bénéficié de la recherche de politiques dites de segmentation. Préconisées par un marketing soucieux de compenser une saturation quantitative relative constatée sur certains marchés, l'objet est de toujours mieux connaitre le consommateur pour établir une offre plus personnalisée et/ou sophistiquée. Ceci afin de " réveiller " un marché moins dynamique - en tous cas comprarativement à la période précédente (période de prospérité dite des Trente glorieuses)
Le comportement est étudié :
Les paramètres analysés sont nombreux : socio-démographiques, pouvoir d'achat (la consommation est liée aux revenus, mais aussi à la propension à consommer qui évolue dans le même sens que la propension à emprunter mais en sens inverse de la propension à épargner .)
L'influence de l'anticipation des revenus futurs contribue à rendre le consommateur frileux ou exubérant. (voir économie comportementale). Les évolutions de prix pèsent également lorsque l'Économie traverse des périodes d'inflation importante voire galopante Hyper-inflation.
"La consommation est un mal nécessaire pour que l'économie roule. Sinon, les riches seraient plus riches et les pauvres davantage démunis dans une société avec un faible indice de consommation" concédait Jean Baudrillard dans son ouvrage Société de consommation, ses mythes, ses structures, publié en 1970.
Les attentes des consommateurs évoluent de façon permanente et plus ou moins rapidement :
Les besoins des consommateurs peuvent être analysés grâce aux études qualitatives