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La méthodologie est littéralement la « science (logos) de la méthode », le discours (logos) sur la méthode, la cartographie des méthodes ou tout simplement la métaméthode ou méthode des méthodes, comme il y a une métalinguistique ou linguistique des linguistiques et une métamathématiques ou mathématique des mathématiques, intelligible avec la théorie des types logiques de Bertrand Russell et Alfred North Whitehead (Principia mathematica) en approche écosystémique de la relation de classe à membres, de la représentation à ce qui est représenté, de la carte au territoire (Alfred Korzybski), du menu au repas (Paul Watzlawick). Alors, la méthodologie est une classe de méthodes, une sorte de boite à outils où chaque outil est une méthode de la même catégorie, comme il y une méthodologie analytique du déterminisme causal et une méthodologie systémique finaliste de la téléologie.
Lorsque l'on travaille sur un domaine, on peut établir une suite de questions à se poser, de personnes à aller voir et à interroger, d'informations à collecter, d'opérations à effectuer, en vue de faire des choix. Cela permet de mener de manière plus efficace une étude ou la résolution d'un problème. La méthodologie est cette systématisation de l'étude, indépendamment du thème à étudier lui-même.
Les méthodologies ont subi des évolutions très importantes au cours des âges, en particulier en philosophie et dans les sciences. Elles dépendent beaucoup des périodes de l'Histoire, mais encore des civilisations : en Asie, on parle par exemple de logique floue.
Sommaire |
Les méthodologies qui se définissent en général comme l'étude des méthodes scientifiques dépendent aussi beaucoup plus des domaines de la science :
Par exemple, en médecine d'urgence, le Dr Dontigny avait énoncé que « La façon de gagner du temps, ce n'est pas d'accélérer, mais d'être systématique. »
En mathématiques, on pourra définir une suite d'étapes à réaliser pour étudier une fonction, voir l'article Étude de fonction.
En psychanalyse, la méthodologie sera différente selon que le thérapeute se réfère à telle ou telle école (Freud, Jung, Lacan, ...).
En histoire, la méthodologie vise à établir les faits dans leur vérité. En droit, la méthodologie, selon J. Chabih, Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc, est l'étude des méthodes juridiques, quelles soient analytiques, synthétiques, déductives, inductives, objectives ou dialectiques, que suit l'esprit pour arriver au but recherché : découverte, démonstration, hypothèse, assertion..."Même un chemin de mille lieux, dit le proverbe japonais, commence par un pas" et le premier pas en méthodologie juridique est la typologie des méthodes en droit, qui ont toutes au moins cette caractéristique, ce processus, en commun : circonscrire, introduire, développer, approfondir, inférer, conclure. Selon le même auteur (J. Chabih), on peut aussi, en politique, parler de méthodologie démocratique qui doit nécessairement reposer sur trois piliers : il faut, tout d'abord, que l'action de l’État soit soumise à des règles juridiques constantes et sûres, et que la violation de ces règles, par quiconque, fut-il l’État lui-même, soit sanctionnée par des juges libres, responsables et indépendants ; il faut ensuite l'établissement d'une constitution qui occupe, dans la hiérarchie des normes, sa place et son rôle réellement, en tant texte suprême permettant à tous les autres textes (loi, ordonnance, décret, arrêté...), et à toutes les institutions ( roi, président, gouvernement, parlement...) de s'y soumettre avec l'institution d'une cour constitutionnelle et d'une constitutionnalité des lois ; il faut enfin l'établissement et l'application des règles de la séparation des pouvoirs, telles qu'elles sont universellement reconnues, avec de véritables pouvoirs législatif, exécutif et juridictionnel. Pour la réalisation d'un véritable pouvoir exécutif il faut un premier ministre choisi sur ses qualités parmi la majorité parlementaire élue au suffrage universel, jouissant du rôle de chef du gouvernement et exerçant les principaux pouvoirs relatifs à l'exécutif, dont particulièrement le pouvoir réglementaire et les attributions du Conseil des ministres et / ou du gouvernement./
Il n'existe pas une méthode unique pour étudier un thème. Selon la complexité du thème et les compétences de la personne chargée de l'étude, la méthode peut être :
Cette dernière manière de faire permet de s'affranchir en grande partie du facteur humain (fatigue, inattention). Poussée à l'extrême, elle permet de faire effectuer une tâche à une personne sans que celle-ci comprenne ce qu'elle fasse, et donc de disposer de plus de personnes capable d'agir, ou d'employer une personne sous-qualifiée à moindre coût. Mais elle peut avoir des effets pervers, notamment en supprimant la notion de responsabilité de la part de l'acteur, et en diminuant sa capacité de questionnement (donc de détection d'un problème) et d'initiative.
Une méthode est souvent un savoir-faire développé par une personne ou une équipe travaillant dans un domaine. La méthodologie est donc également une forme de capitalisation de l'expérience.
Pour trouver certaines réponses aux questions que les psychologues se posent, il faut parfois faire une expérimentation, c’est-à-dire faire une expérience afin de prouver si la théorie est correcte. Il existe plusieurs éléments importants dans la recherche expérimentale : la théorie, l’hypothèse, les variables indépendantes et dépendantes et les contrôles expérimentaux. Cela permet d’étudier les relations de cause à effet et, de cette façon, de décrire le comportement.
La plupart des recherches commencent par une théorie. Les chercheurs ont une idée et des arguments en tête afin de confirmer leur première idée. Les théories sont des explications du comportement humain élaborées à la suite de recherches, d’observations, d’études comparatives, etc.
Après avoir étudié les théories du comportement humain, le scientifique va mettre en place une hypothèse, c’est-à-dire qu’il va expliquer tel ou tel comportement, pensée, etc. avant de la vérifier. L’hypothèse se base sur l’observation ou/et l’expérience personnelle. Une hypothèse peut être fondée ou non. Elle n’est qu’une explication possible d’un comportement et doit être vérifiée dans le cadre d’une étude scientifique.
Après avoir formulé une hypothèse, l’expérimentateur élabore une méthode de recherche lui permettant de la vérifier. Ce travail consiste à choisir les éléments qui pourront être modifiés et feront l’objet d’une manipulation directe. Ces éléments seront appelés « variables ». Les variables peuvent être le temps, le poids, la distance, les points obtenus à un test, le nombre de réactions, etc. L’expérimentateur doit maintenir constantes les variables afin qu’il n’y ait pas de réaction chez le sujet.
C’est un facteur qui est choisi et manipulé par l’expérimentateur et qui est totalement indépendant de ce que fait le sujet.
C’est un comportement mesurable observé chez un sujet et qui est influencé par le variable indépendant.
Toute expérience exige qu’au moins deux groupes soient présents afin de les comparer l’un à l’autre. Car sans comparaison, il est impossible de faire un constat ! La variable indépendante peut être un des facteurs de comparaison. Les sujets d’un groupe sont placés dans les mêmes conditions (Ceteris paribus) que ceux de l’autre groupe, mis à part qu’ils n’auront pas affaire à la variable indépendante. Cette situation est appelée « condition contrôlée ».
L’expérimentateur peut généralement faire des groupes au hasard, mais s’il veut pourtant avoir un échantillon représentatif, il peut faire un pré test afin d’évaluer certains facteurs qui pourraient modifier le résultat de l’expérience.
Les expérimentateurs ont tendance à influencer le résultat de l’expérience selon leur degré d’investissement. Afin d’éviter ce genre d’erreur, l’expérimentateur peut enregistrer l’expérience et faire appel à une personne neutre afin de ne pas participer directement à l’élaboration de l’expérience. Il est aussi possible de faire en sorte que l’expérimentateur ne sache pas lequel des deux groupes est le groupe témoin et lequel est le groupe expérimental. Il faut aussi faire attention au biais de l’échantillon, c’est-à-dire à sa tendance à ne pas être vraiment représentatif de la population étudiée. Il est très important de s’assurer que l’échantillon est représentatif car les résultats seront appliqués pour l’ensemble de la population, les chercheurs vont généraliser.
Façon dont l’expérience se déroulera.
Cela donne des résultats très précis, cela permet de trouver les causes du comportement.
Les sujets peuvent être perturbés à la fin de l’expérience et ce genre de méthode de recherche prend beaucoup de temps et coûte beaucoup d’argent.
Il n’est pas toujours possible d’expérimenter afin d’étudier le comportement, on utilise alors les méthodes non expérimentales, comme l’observation naturelle, les corrélations, les enquêtes et les études de cas individuels (ßcas cliniques). Aucune de ces méthodes ne peut être utilisée afin de définir la cause du comportement, mais elles peuvent être utiles pour préciser les rapports entre les variables et pour recueillir des informations permettant de prédire le comportement.
C’est une méthode qui vise à étudier un sujet dans son état et/ou dans son environnement naturel. Le chercheur qui effectue ce genre de recherche évite que le sujet remarque qu’il est observé, cela pourrait en effet modifier son comportement.
Le comportement des sujets n’est pas modifié car ils ne se sentent pas observés.
La tache est très ardue, cela demande beaucoup de temps et de moyens.
Les examens, les tests, les questionnaires, les entrevues, etc. sont regroupés dans le terme « enquête ». Ces enquêtes consistent à étudier les comportements, opinions, idées, sentiments ou attitudes d’un échantillon à l’aide d’un questionnaire détaillé. Les enquêtes permettent aux chercheurs de décrire les caractéristiques d’un échantillon plus ou moins restreint et de généraliser l’information obtenue.
Cela prend très peu de temps et ce genre d’enquêtes peuvent être faites à très grande échelle ce qui permet d’avoir un échantillon représentatif de la population.
Les gens ne répondent pas forcément ce qu’ils pensent. Disent-ils la vérité ? Les questions doivent être sans ambiguïté afin que tout le monde soit capable de répondre et qu’il n’y ait pas de doutes possibles.
Quand un chercheur étudie des cas rares, il lui est impossible d’effectuer une expérience à grande échelle. Il doit alors se contenter d’un seul sujet, au risque qu’il ne soit pas représentatif du reste de la population. On examine à fond de nombreux aspects de la vue du sujet afin de décrire le comportement et d’essayer de trouver un remède si la recherche tourne autour d’une maladie rare, par exemple.
On connaît à fond les comportements du sujet étudié.
On ne peut pas s’assurer que l’échantillon est représentatif.
La corrélation est un rapport mathématique mesurant la direction et la force d’une relation établie entre deux séries de variables. Il existe trois sortes de corrélations : - Si les deux variables varient dans le même sens, la corrélation est dite positive. - Si les deux variables varient dans le sens contraire, la corrélation est dite négative. - Si les deux variables n’ont aucun rapport, la corrélation et dite nulle. Voir fiche sur la corrélation
Cette méthode est simple, pratique et prend peu de temps à faire.
La corrélation n’est pas un lien de causalité, elle ne donne pas de preuve de cause à effet.